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grand genève - Page 2

  • Tram et patrimoine Grand Genevois

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    Une expo photo devant la sous-préfecture de Saint-Ju donne à visualiser l'ancien tram du XIXème siècle.

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    Celui du XXIème siècle qui reliera la ville (Porte Sud) à Genève dans le cadre du Grand Genève est en gestation (CCG).                         

                                                                  Sylvie Neidinger

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  • Saint-Ju, patrimoine Grand Genevois

    Une équipe universitaire de l'UNIGE sous la direction du Professeur Leila El Wakil a porté son attention sur le patrimoine de Saint-Julien-en-genevois. Le tout dans un cadre écrit structuré signé entre les deux entités: l'Université de Genève qui a produit ce séminaire d'étude (intitulé "Inventaire et valorisation") et la dite commune.

    Onze étudiants ont donc traversé la frontière, voire poussé le périple jusqu'à Annecy, aux Archives Départementales où selon  le professeur "nous avons été extrêmement bien reçus"

    L'historienne d'art donnait jeudi soir dans les locaux de l'Institut National Genevois (1, Promenade du Pin) une conférence en avant première.

    Fort intéressante.

    Elle qualifie Saint-Julien de  "ville rue" dont le nom, en fait, pourrait être sur tout le parcours"rue de Genève" puisque c'est l'axe de direction !

    Ville bien implantée dans son environnement grand genevois. Son noyau villageois présente des similitudes visuelles avec Carouge, Chêne-Bougerie, Thônex, Plan-les-Ouates.

    La spécialiste a souligné lors de son intervention, son étonnement  face à la qualité intrinsèque du bâti qu'elle découvrait. Très souvent des villas d'architectes plantées sur des surfaces arborées volumineuses. Un Hôtel de ville d'une belle facture, construit en 1862 par César Pompée.

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    Tout un pan de la mémoire patrimoniale  est ressorti lors de l'étude. Notamment celle des grands chefs de la cuisine urbaine, ceux qui construisaient: les architectes justement , les  César-Auguste Pompée, Alfred Olivet, Maurice Novarina...

    Problème, ces belles villas d'architectes sont actuellement en grave danger de ....promotion immobilière, Grand Genève oblige. Comme cet exemple cité par un élu local, M Vielliard en 2012 :

    http://portevoix.blog.tdg.ch/archive/2012/07/20/une-villa-construite-par-andre-laverriere-sera-prochainement.html

    D'où justement l'intérêt de cette étude universitaire scientifique sur le thème. Pour donner du grain  à moudre à la réflexion. Et aux projets urbanistiques locaux.

    Madame el Wakil ne s'est pas cachée derrière une langue de bois ce soir là à l'ING. Selon elle:

    1- Les architectes contemporains -(et urbanistes et administratifs qui autorisent ) lorsqu'ils construisent sur de l'existant, se doivent d'une plus grande prudence vis à vis de l'existant et du respect de leurs confrères antérieurs.

    2- C'est l'usage que l'on redonne  au bâtiment ancien qui va sauver le dit  bâtiment ancien.césar-auguste popée,alfred olivet,maurice novarina,journées du patrimoine,unige,institut national genevois,grand geneve,saint-ljulie-en-genevois,leila al wakil

    3- Les lois cantonales genevoises sont plus protectrices que leur équivalent en France. La villa Taponier est un cas de destruction récente (2012) signalé plus haut. Dommage car  la première mention sur document   de Saint-Ju date de 1253....

     Cette moindre protection côté français a des conséquences directes que la conférence de l'érudite n'a pas manqué de souligner:

    4- L'incroyable raté d'un des châteaux médiévaux de Ternier, car il n'était pas protégé !  Info cruelle: l'actuel propriétaire, un allemand, avait  les moyens financiers et la volonté de bien faire ! Mais il avait commencé la restauration dans son coin il y a plusieurs années. Ses maçons turcs  apportaient leur savoir-faire mais d'une toute autre culture. Avec des résultats catastrophiques au sens de l'histoire de l'art et de la protection...comme des mansardes type 19 ème sur le bâti austère médiéval !!

    Ce propriétaire, heureux de l'attention des spécialistes genevois a  déploré de ne pas avoir rencontré Mme el Wakil et ses étudiants plus tôt. En réalité c'est un service français de protection du patrimoine qu'il aurait dû le contacter !

    5- Mais le scandale  urbanistique majeur de Saint -Julien  est ailleurs: c'est bien  cette maison peinturlurée de jaune à balcons et grandes fenêtres qui pose problème. Elle est tout simplement une tour médiévale...historique majeure !!!césar-auguste popée,alfred olivet,maurice novarina,journées du patrimoine,unige,institut national genevois,grand geneve,saint-ljulie-en-genevois,leila al wakil

    Elle porte cette inscription sur une des façades :césar-auguste popée,alfred olivet,maurice novarina,journées du patrimoine,unige,institut national genevois,grand geneve,saint-ljulie-en-genevois,leila al wakil

     "1603-1903. Dans cette Tour, du 11 au 21juillet 1603 a été discuté et signé le Traité de Paix de Saint-Julien qui a mis fin à une guerre longue et cruelle et ayant dévasté, ruiné  et dépeuplé toute la contrée.

    Trois cents ans après pour rappeler cet évènement mémorable le Conseil Municipal et les habitants e Saint-Julien ont érigé cette plaque le 14 juillet 1903. Fête Nationale de la République."

    La maison a bien vu la signature d'un traité de paix protestant-catholique genevo-savoyard suite à la défaite des ...savoyards lors de  l' Escalade !

    Verdict docteur: à une certaine époque, moderne- donc récemment !-un conseil municipal et les  Saint-Juliennois  ont bien perdu la boule pour oser transformer une Tour Médiévale mémorielle en un laid canari jaune  à plumes blanches !

                                                                                                                     Sylvie Neidinger

    Architecture:

    Leila El Wakil Université de Genève Unige Historienne de l'art

    Saint-Julien-en-genevois : découvrir la ville

    13-15 septembre: journées européennes du patrimoine

    Traité de Saint-Julien-en Genevois de 1603:

    http://www.savoie-archives.fr/archives73/dossiers_sabaudia/traite-st-julien/scientifique3.php

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Saint-Julien

    http://www.savoie-archives.fr/archives73/dossiers_sabaudia/traite-st-julien/bibliographie.php

    http://www.st-julien-en-genevois.fr/1/decouvrir-la-ville/1/saint-julien-et-le-genevois/10/saint-julien-hier.html

  • Recruteurs suisses: les français soit-disant "arrogants et paresseux"

     Le  conducteur décédé dans le terrible accident de train survenu récemment au nord de Lausanne était un  français de 24 ans. Ni arrogant, ni paresseux.

    Décédé au travail par la faute d'un autre qui ne s'est pas plié à la signalisation.

    Cette nouvelle téléscope le buzz "franco-suisse"  du week-end précédent  autour des non-recrutements spécifiques des hexagonaux par les agences hèlvétiques pour les motifs de paresse et d'arrogance. Info parue dans le Matin Dimanche du 28 juillet sous la plume de Marie Maurisse.

    Cette nouvelle a tenu le haut du pavé, largement reprise dans la presse hexagonale. Mais telle qu'elle, non commentée.

    France un peu surprise de cette image rendue de la part d'un pays voisin que, à vrai dire, elle met très peu, elle-même, à la une de son actualité habituellement. Si ce n'est par cliché pour franco-suissestigmatiser  l'éternel "paradis fiscal" et le chocolat...

    Mine de rien cette info est extrêmement révélatrice si on prend le temps de l'étudier.

    Commençons à différencier trois niveaux de réception: national, politicien, local. Ce pour chacun des deux  pays et avec une dualité  détectée: la nuance entre la symbolique et le réel:

    *1) Côté Suisse :

    Suisse/échelon national:la Confédération  entretient une politique d'immigration sélective, malgré les accords de libre -échange. Sans souci. Vu son niveau de vie très élevé, toute l'Europe voire plus loin encore, se précipite pour y travailler. On a même parlé de...londoniens frontaliers.

    Suisse/échelon politicien:

    a) le message symbolique politicien: des partis de droite extrême et d'extrême droite font leur gras -comme beaucoup en Europe aujourd'hui- sur le traitement de l'étranger, du français en particulier puisque les deux pays partagent une large  frontière.

    Jusqu'au très officiel Office Cantonal de l'Emploi (OCE) qui en avait tiré une caricature présentant le français baptisé "Robert" comme prototype du paresseux. Aucune réaction  politique officielle française à l'époque. Sinon chez les frontaliers, premiers concernés et leur Groupement associatif (GTE)

    Caricature assumée politiquement puisqu'elle n'a pas été retirée. Isabel Rochat, conseillère d'Etat l'assume en signalant que c'est le "fraudeur" qui est visé dans la video et non le "français". Sauf que la lecture induit que le  fraudeur est systématiquement français. Et induit la logique du "français fraudeur". Jamais les autres...Dont les suisses qui vivent en France sans se signaler aux autorités.

    Dans l'affaire du train, celui qui n' a pas respecté la signalisation à l'origine de l'accident n'était pas français. On parle ici de "défaillance humaine"...

    Restons logiques. Aller stigmatiser un ensemble sur la base d'un cas exemplaire pris pour représenter une certaine nationalité n'a pas de sens. Cela correspond parfaitement à la définition de "nationalisme" -Mais attention pas ici à celle de  racisme - car ces débats portent bien sur les nationalités et non sur  les races.

    Caricaturer l'ensemble des frontaliers autour des 120 "roberts" signalés est bien réducteur.

    Il s'agit de toutes façons d'un ...message politique. Les partis populistes l'entendent ainsi. Le parti d'extrême droite MCG a par exemple  pris pour cible nominativement Michel Charrat, président du Groupement qui a porté plainte, dans le cadre d'une campagne électorale d'affichage du printemps dernier.

    Trouver comme cible une population étrangère  n'est d'ailleurs pas une spécialité suisse. La France est un maître dans le genre. La crise économique générale explique ces poussées de populisme.

    Suisse/échelon local:

    a) Suisse /local : message symbolique.

    Cela fait bien longtemps (deux ans?) que le rétrécissement  du marché du travail suisse se pose spécifiquement autour des "français". Ce débat local  peut être suivi régulièrement  dans les discours des politiciens MCG, UDC et autres partis, sur les  Blogs Tribune de Genève. A savoir  "à compétences égales choisir un suisse " devient en 2013 "même à compétences inégales choisir un suisse".

    De fait, choisir un suisse en Suisse semble  logique tout de même.

    RECRUTEMENT: LE NON DIT

    Remarque : chacun est tout de même  encore libre de s'organiser dans son pays et la Suisse de choisir qui elle veut en réalité.

    De quelle manière  contourner la loi européenne sur le libre échange ? Tout simple.

    Dans le bureau du recruteur: retirer des prétendants de nationalité française sans ouvrir les dossiers de candidature.

    Il se dit  que cela se pratique aussi du côté de la fonction publique de l'Etat de Genève. Désormais, les agences privées de recrutement l'ont très officiellement signalé.

    Ne pas croire toutefois que la volonté de travailler en Suisse soit immuable pour les hexagonaux. Il semble depuis deux ans également  que les  hôpitaux de Annemasse et de  Saint-Ju ne vivent plus un turn-over infernal d'infirmières qui traversent la frontière au moindre recrutement helvète. Elles se stabilisent localement et beaucoup ne veulent plus du tout travailler de l'autre côté. Les discours  entendus sont fermes : pas question. Le travail est bien un marché basé sur la loi de l'offre et de la demande !

    A propos du volet  "paresse ", on est bien dans une phraséologie  à vocation ultra politique de message public.

    Le réel, le terrain est bien différent :

    b) Suisse/local: le réel.

    LES SUISSES NE SONT PAS MASOS !!!

    Ce pays libéral qui permet des licenciements soudains, dans la journée aurait déjà renvoyé  les milliers de travailleurs frontaliers s'ils étaient vraiment les  fainéants qu'une certaine  Suisse politicienne se plait à bouc-émissairiser. IIs ne seraient plus en poste, évidemment.

    Dans la vraie vie. Pas dans la symbolique politicienne, qui les présente comme des éternels ...Roberts.

    Si les français  sont en poste, c'est bien qu'ils assument leurs tâches !  La Suisse bonne samaritaine ne va tout de même pas jusqu'à entretenir une armée fantôme de travailleurs arrogants et paresseux, non? Que ce soit à Bâle, Genève ou Lausanne...

    Voire même dans la vraie vie -pas celle fantasmée- de certaines entreprises, certains  employés suisses  quittent quelquefois  leur boulot pile à l'heure horlogère. Pas une minute de plus. Alors que les autres collègues-  de toutes autres nationalités d'ailleurs -assurent le suivi du client retardataire, du surplus de travail.  Ces retours du terrain réel existent. Il est plus intelligent ici, de ne pas porter de jugement hâtif autour des nationalités. Idem, certains suisses choisissent de manger leur sandwich sorti du sac  quand les collègues français dépensent le resto. Contrairement à la caricature inverse généralement rapportée. Il s'agit bien de  comportements individuels. Point barre.

     Or, les recruteurs qui ont fait la Une de  Matin Dimanche ont bien raisonné "nationalités". Ils signalent par exemple que dans le BTP, on préfère les portuguais et espagnols aux français. Problème: cette info date.... d'un demi-siècle !!!!!!! Depuis les années 60, le BTP embauche nombreux  portuguais et espagnols que ce soit en Suisse ou en France.

    Remarque: on trouve peu de suisses dans les travaux pénibles du BTP et de la restauration. Peu de français dans le BTP. Doit-on en conclure qu'ils sont paresseux? Non évidemment. Cela tiendrait d'un jugement hâtif, là encore.

     Une chose est certaine sur le terrain: la Finance suisse se ferme aux français.

    Jusqu'alors ils y étaient relativement bien vus. La France produit effectivement des matheux et des informaticiens de l'ingéniérie financière de très haut vol. Combien de traders français à Londres ou New-York ....

    La donne a changé.

    L'article du Matin Dimanche repris par les nombreux médias en explique les raisons :"
    "Le journal prend en exemple un poste proposé sur l'Internet dans une banque genevoise pour un collaborateur dont la mission consiste notamment à ouvrir et fermer des comptes de clients. "Les patrons craignent d'engager des Falciani ou des Condamin-Gerbier en puissance", fait valoir le journal. Pierre Condamin-Gerbier est un ancien collaborateur de la banque Reyl & Cie qui est actuellement en prison à Berne pour son témoignage dans l'affaire Cahuzac. Des critiques similaires avaient également refait surface en 2009 lorsqu'Hervé Falciani, un ancien informaticien de la banque HSBC en Suisse, avait vendu un fichier volé comportant une liste d'évadés fiscaux."

    Et de citer deux noms au coeur des faits divers: Falciani et Condamin-Gerbier.

    Ces deux individus ont fermé la porte de leurs compatriotes à la carrière bancaire.

    Les Suisses ne sont pas masos. Pourquoi embaucheraient-ils ceux qui vont voler des listings au profit d'un tiers ??? La confiance est entâmée.

    Et cette fois, il faut porter l'analyse de l'autre côté de la frontière :

    *2.Côté France

    France/échelon national

    a) France /national: message symbolique. La  France "des Lumières" adore qu'on la regarde plutôt qu'elle même ne regarde ses voisins. Le monde entier doit connaitre la date du 14 juillet. Peu  d'hexagonaux sont capables de citer les dates de fêtes nationales helvètes. On frise la caricature avec la Suisse vue comme  pays du bon chocolat. Du dépôt bancaire. Du chalet de montagne.

     Tout comme sa voisine, la France est par tradition une contrée d'immigration. Au XIXème siècle, l'immigré est intérieur: un breton, corrézien ou savoyard qui monte à Paris.

    Immigrés désormais mondialisés avec lesquels elle n'est pas tendre du tout, non plus...

    Un exemple daté des années 1990 à  propos de l'"importation" de médecins étrangers. L'administration avait inventé  le concept de FFI: " faisant fonction d'interne" Des médecins totalement diplômés dans leur pays,  ultra employés à faire des heures dans les hôpitaux publics. Mais sous payés car n'étant statutairement que des "faisant fonction de" des erzatz, quoi. Plusieurs ont finalement quitté la France à force d'attendre un vrai statut. Certains ont fait de belles carrières aux...USA.

    b) France/ national: le réel. Les français   apprennent avec surprise par le Matin que des compatriotes peuvent  aussi  être les ..immigrés d'un autre ![ Une mauvaise langue a suggéré que ce retour  remet quelques egos en place !]

    Cette information du Matin les inquiète (d'où sa diffusion dans toute la presse hexagonale)  car elle les renvoie aux problèmes structurels d'une économie en berne, un chômage massif. L'image donnée par les suisses des "français revendicatifs et arrogants" les ramène  à  une économie chancelante. Eux de se poser pour eux mêmes -et pas tant pour ce que les suisse peuvent penser en réalité!- la question des congés, des   RTT, des  grèves (ex:dockers de Marseille) de la civilisation du loisir, des retraites à 55 ans pour certaines catégories  (ex: cheminots  etc...)

     France/échelon local. 

    a) France/local: symbolique. Tous les expatriés en Helvétie seraient arrogants et fainéants ??Non. La généralisation est évidemment abusive et populiste.

    b) France/local: le réel. Deux cas nets sont  à distinguer. Entre ceux qui travaillent déjà en Suisse et ceux qui comptent le faire et candidatent.

    Rappel: l'article du Matin est basé sur l'opinion d'un cabinet de recrutement précisément.

    -Oui les français qui sont déjà en interaction professionnelle avec la Suisse la connaissent, l'apprécient, en respectent  les codes, les us. Ils n'importent pas leur fonctionnement "français" et se plient aux usages de leurs employeurs locaux, avec qui les relations sont souvent excellentes. Très peu sont  concernés par l'esprit de revendication. Ils sont   ponctuels. Cela concerne des milliers d'individus. Bien évidemment des cas de revendications prud'hommales existent par les employés français ou autres ....comme dans toute démocratie. Il s'agit alors de mise en oeuvre du droit du travail (identique pour tous suisses et non suisses) et non du code des nationalités.

     -L'opinion du cabinet se base, elle,  sur ceux qui ne sont pas intégrés et se présentent. Exemple : à Genève, un responsable d'agence de recrutement me disait récemment que les jeunes ingénieurs français sont impossibles et "les parisiens encore pires que les autres" ! selon lui  : ils arrivent avec leur préjugés hexagonaux sur leur propre valeur, leurs prétentions,  car sortant de telle école très côtée et avec tel classement. Le recruteur lui veut savoir ce qu'ils peuvent  apporter et comment ils pourraient se caler dans le moule suisse. D'où effectivement ces jugements  intempestifs "d'arrogance"?

    France/échelon politique

    a) France/politique: le réel

    Etienne Blanc, le député de la 3ème circonscription de l'Ain, basé à Divonne-les-bains est un véritable député frontalier. A Paris, il ne cesse d'évoquer tous les contacts  positifs entre Suisse et France. A tel point que ses confrères l'ont raillé d'être si ...suissophile !!!( rapporté par lui dans la presse)franco-suisse,suisse-bashing,grand geneve,etienne blanc,gte,oce

    Il est tout simplement comme tous ceux de la zone frontalière, ceux  du Grand Genève,en lien bien compris avec le pays voisin devenu partenaire sur bien des projets. Partenaire: cela se respecte !

    Echanges trans-frontaliers de tous ordres: dont celui des  travailleurs, entre autres. Cela ne date pas d'aujourd'hui . Combien de panneaux ou de raisons sociales avec la terminologie " franco-suisse"?

     b) France/politique : le symbolique

    A ce stade de l'analyse, on touche du doigt la nature des relations avec la Suisse telles que vues de Paris: de la quantité négligeable?

     Eveline Widmer-Schlumpf avait attendu un certain temps avant d'être reçue par l'actuel Président. L'ancien Sarkozy n'était pas plus pressé pour s'exposer avec tout ce qui de près ou de loin touche à la Confédération. 

    Question d'image !! En effet s'afficher avec ces riches de suisses et leur système bancaire, cela vous plombe une communication politique , semble-t-il..Cela fait mauvais genre, n'est-ce pas ??

    Aujourd'hui les relations s'enveniment carrément  Lire aujourd'hui : Widmer-Sclumpf face à Moscovici : le conflit Suisse-France se complique

     A ce stade, on ne comprend plus rien. Le Qatar non francophone a été accepté comme membre de la francophonie par la France qui elle depuis quelques années joue la danse du ventre devant le richissime émirat jusqu'à lui offrir une fiscalité spécifique avantageuse.

    Les politiciens à Paris ( Gouvernement, Assemblée, Sénat) vilipendent  sans complexe  la Suisse francophone, ce voisin de longue amitié ancestrale. Ce"vieux couple" (cf mon article infra)

    Pays avec certes son système bancaire qui hérisse le poil de plusieurs autres nations.

    Mais aussi Suisse qui  permet des importations bénéfiques pour le PIB français: la manne salariale des milliers de frontaliers qui ont le courage de s'engager professionnellement en  territoire étranger dans des situations de précarité structurelle (possibilité de licenciement rapide et salaire qui dépend d'un taux de change qui varie chaque jour et peut chuter, sécu coûteuse)

    La relation politique  franco-suisse est aujourd'hui  crispée. On parle même de ....conflit !!

    Je ne comprends pas cette approche des politiciens basés à Paris. L'arrogance française se situe probablement ....à leur échelon ?

    Ils ne sont pas d'extrême-droite seulement. Le suisse-bashing se pratique de tous bords de la gauche à la droite. C'est devenu carrément "politiquement correct "sur les bords de la Seine !

    Alors que des milliers de français traversent chaque jour la frontière....

    La Suisse semble s'en moquer. Elle  tourne son regard  vers les zones germanophones de l'Europe.

                                                                                                    Sylvie Neidinger

     Articles du blog ayant déjà traité du sujet:

    -caricature: les pendulaires frontaliers

    -Le vieux couple franco-suisse

     

     

     

  • Genève, Grand Genève: voyage immobile avec SITG

    C'est à un autre type de graphisme urbain que convie ce blog: la visite du site Cartographique SITG  de l'Etat de Genève, chez soi depuis son ordinateur.

    A conseiller : la 3D .geneve,sig,cartographie,3d,grand genève

    Ces guichets d'accès du Service de la Mensuration Officielle SEMO sont gratuits. Pour visualiser les multiples plans de la ville, ceux du canton.

    Autant d'entrées que de centres d'intérêt :  historique avec les anciennes cartes ( les bastions...) entrées géologiques, touristiques. Arrondissements électoraux, analyse des sols , données fiscales...Jusqu'à l'atlas des oiseaux nicheurs !

      http://www.sitg.ch

    Guichet cartographique 3D

     

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     Sympathique usage pratique : par exemple, le soir visualiser sur plan tridimentionnel avec ses enfants un parcours de rando  effectué dans la journée...geneve,sig,cartographie,3d,grand genève

    Le site internet SITG a été rénové fin 2012 pour un site plus ergonomique, accessible.

    Pari tenu: le voyage immobile est des plus intéressants!

     PLAN DE VILLE ET PLAN DE CANTON 2013 DISPONIBLES.

    Nota: des extractions sont possibles partielles ou totales, en format "raster"geneve,sig,cartographie,3d,grand genève

    Le Centre de compétence du STIG  communique sa dernière actu   "Si la couverture du plan de canton n’a pas changé par rapport à la version 2012, celle du plan de ville a,quant à elle, augmenté son étendue en adéquation avec la zone délimitant le Grand Genève.Il couvre donc maintenant une zone allant de Nyon au Petit-Bornand et de Thonon-les-Bains à Bellegarde-sur-Valserine. Des extraits du plan de ville à jour personnalisés ou au format vecteur peuvent être commandés auprès du Service de la mensuration officielle (SEMO) pour réaliser des projets particuliers de carte, par exemple : Plan de commune, Plan de localisation, etc.Prestation qui ne concerne que le canton de Genève.

    Des session de formation ouvertes à tous sont organisées rue des Gazomètres pour utiliser au mieux le fantastique potentiel de cet outil, notamment la 3D. Prochaine session, le 22 mai.

    Gratuites car ce service numérique très sophistiqué  a déjà été "payé" par l'impôt, affirme-t-on au SITG.

    D'où l'intérêt pour la population de l'utiliser sans limites.

    De se muer en  albatros qui plane des heures, ailes déployées,  au dessus du Grand Genève.

    En multi-focales.

                                                                                   Sylvie Neidinger


    Service des Systèmes d'Information et de Géomatique 
    7 rue des Gazomètres
    Case postale 36 - 1211 Genève 8
    Tel : +41 22 546 7271



                                                                                                         

     

     

                                                                   Rubrique Genevie

     

     

     

     

     
  • Street Art n°7 L'Atoll: paquebot à quai à Annemasse !

     Graph'Urbain N°7. Lieu:  avenue de la gare. Dénomination: L'Atoll. Catégorie:  libre, graph non institutionnel mais "avec autorisation".

    COMME UN AIR DE GRAND LARGE AVANT UNE AIRE DE GRAND GENEVE !

    Un paquebot navigue à quelques encablures de la gare d'Annemasse, de  ses wagons, son chef et sa casquette....                 Bientôt à quai. Bientôt oublié. P1070094.JPG

    Le bâtiment de proue  est déjà connu  de ce blog,  puisqu'il est l'autre face du Graph  simiesque, objet de la note Street Art°1 dite "miroir de l'urbain".

     

     

     

     

    Renseignements pris: ce bâti est voué à la démolition pour la construction du futur pôle transport CEVA qui reliera en 2014 cette gare à Cornavin en 20 '.Voir la modélisation démo 3D

    Où l'on constate que le Street Art, le vrai, est majoritairement lié à la notion d'éphèmère...

    P1070122.JPG

    P1070114.JPGA Annemasse, un collectif associatif a été autorisé  à donner libre court aux  alizées de l'imagination qui gonflent la voilure du visuel. Avant la dernière révérence.

    Comme un adieu au bâtiment par les  couleurs flashy. Apothéose avant élimination :hublots, cheminée, gouvernail, drapeaux...même les oiseaux -les vrais - jouent le jeu et se posent sur les bastingages !

    Comme un air du Grand large avant l'aire du Grand Genève....

    Le résultat plait visiblement puisqu'une carte postale est éditée et diffusée.

    Souvenir avant démolition. Démarche mémorielle ...tout à fait..hyper accompagnée donc... Institutionnelle !

                                                                                                     Sylvie Neidinger

    Rubrique Graph'Urbain-Street Art

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                 RUBRIQUE MIROIR DE L'URBAIN STREET ART'